
After four years of regency to the throne of Adjigo community in Aného, Ata Sipohon Gaba cedes his place to the new designated king namely Nana Anè Ohiniko Quam-Dessou XV.
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The election of Miss Togo 2012, one of the biggest cultural events in Togo to elect the beauty queen was officially launched Saturday night in hotel Eda-Oba in Lomé by the Togolese Minister of Culture and Arts Mr Hamadou Yacoubou.
55% ; telles sont les parts de gestion de la Banque Internationale pour l’Afrique (BIA-Togo) que l’Etat togolais a cédées au groupe marocain Attijariwafa Bank. Cette cérémonie a eu lieu le mardi 24 septembre dernier ; le reste des actions (22%) sont détenu par les investisseurs togolais. Aussitôt, une assemblée générale a eu lieu au niveau du Conseil d’Administration de ladite banque ; suite à cette réunion, l’ancien directeur de la BIA-Togo, Jean-Paul Lecalme est remplacé par Bennani Abdellah. Une conférence de presse a alors permis ce mercredi au premier actionnaire de la BIA-Togo d’échanger avec les professionnels des médias sur l’événement.
Après le Sénégal, le Mali, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, c’est au Togo que le groupe marocain Attijariwafa Bank a choisi poser ses valises. De la langue arabe Attijari (commercial) et Wafa (confiance), ce groupe a un seul objectif : celui de « comment construire le développement ». Pour ce faire, loin de lui de remettre tout à zéro ; mais il sera question de compléter les 159 collaborateurs actuels en quantité et en qualité. En d’autres termes, il entend respecter la spécificité socioéconomique du Togo. Parmi les innovations prévues par Attijariwafa Bank, il faut noter la mise en place de cartes bancaires et l’ouverture de guichets automatiques. Selon les responsables de ce groupe bancaire, deux raisons motivent leur présence au Togo. D’une part, Attijariwafa a une ambition de couverture continentale, surtout avec les pays francophones. D’autre part, l’Etat togolais même a tendu une perche que le groupe a saisie. Le groupe Attijariwafa a ainsi remporté l’acquisition de ces 55% de cette banque devant son concurrent Ecobank.
« Désormais, cela ouvre une page très importante dans l’histoire économique du Togo, parce que le groupe Attijariwafa Bank vient avec un projet de développement », a déclaré Mounir Oudghri, Directeur Général Adjoint du groupe. Lequel projet, a-t-il poursuivi, va ainsi « contribuer au développement de l’économie togolaise ». Il n’a pas oublié de rappeler que son institution a son rôle à jouer. « Nous devons jouer notre rôle dans la bancarisation et permettre le rapprochement de la banque des citoyens, à travers le développement du réseau et conquérir ainsi plus de clients », a-t-il fait savoir. Quant à la compagnie BIA-Togo, Mounir Oudghri a souhaité qu’elle « continue à servir avec fidélité ».
Avec la privatisation de la BIA-Togo, le désengagement de l’Etat togolais vis-à-vis de certains établissements bancaires se concrétise à petit coup. Il s’agit de l’Union Togolaise de Banque (UTB), de la Banque Togolaise du Commerce et de l’Industrie (BTCI), de la Banque Internationale pour l’Afrique (BIA-Togo) et de la Banque Togolaise de Développement (BTD). C’est la BTD qui a été la première banque à être acquise ; et ce par Oragroup SA. Et la BIA-Togo est ainsi la deuxième banque à être privatisée parmi eux. – F.A / F.S, telegramme228
L’on le savait depuis mai 2013 que la grande part des actions de la BIA allait être cédée au groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank.
Mais les précisions sur la cession de ces parts ont été données mercredi à Lomé. Ainsi donc, la BIA est cédée à 55% à ce groupe marocain contre 11,9 milliards de fcfa y compris le siège de la banque que nos autorités ont évalué à 3,5 milliards de fcfa.
C’est vraiment une blague, une vraie blague qui indique clairement que le patrimoine de cette banque a été purement et simplement bradé contre des intérêts non dévoilés.
Pour tous ceux qui connaissent le siège de la BIA à Lomé situé en plein cœur du grand marché, centre des opérations financières et d’affaires, à combien, objectivement pourrait-on évaluer ce siège ?
Nous laissons le soin aux architectes et urbanistes de répondre à cette question. Mieux, selon le contrat de cession, tout le patrimoine immobilier de la BIA y compris les saisis et les hypothèques etc. appartient désormais au groupe marocain.
A cela s’ajoutent les encours crédits et tous les biens dont dispose cette banque. C’est un vrai gâchis et une vraie perte pour le contribuable togolais !!!!!
Mais en réalité l’esprit qui a guidé cette comédie de privatisation est tout autre. Selon nos informations, des parts sérieuses ont été cédées à certaines de nos autorités dans les 55% qui sont accordées au groupe marocain.
Ainsi donc, sur la base des intérêts personnels, de la gloutonnerie et de la gourmandise, nos autorités ont été prêtes, comme d’habitude, à liquider à vil prix, une bonne part des actions de la BIA comme ce fut d’ailleurs le cas pour la BTD.
Qu’en sera-t-il alors de la BTCI et de l’UTB qu’il faudra aussi privatiser ?
L’on comprend alors pourquoi, ce marché de privatisation n’était pas du tout ouvert aux nationaux.
La SNI avait été bradée quasiment dans les mêmes conditions où le marché était hermétiquement fermé aux nationaux.
Et pourtant les bonnes volontés font légion et des compatriotes sont prêts à injecter des ressources pour agir dans l’intérêt du Togo et des togolais en même temps qu’eux aussi tournent autant que possible leurs affaires.
Mais rien ! Tout leur passe sous le nez et des étrangers s’accaparent de toutes les opportunités qui s’offrent au Togo.
Comment le pouvoir en place pense-t-il booster l’économie, créer réellement de la richesse dans le pays et trouver vraiment d’emplois aux jeunes s’il n’offre pas des opportunités pour éclore des initiatives locales de développement ?
Or tout le monde sait qu’aux temps chauds se sont ces banques qui avaient sauvé le pouvoir par des prêts et même des préfinancements sur les salaires des fonctionnaires de l’administration publique.
Alors, que la gestion de ces banques soit calamiteuse du fait des détournements et des pots de vin répétitifs que réclament nos autorités pour un oui ou pour un non, et que le FMI soit obligé de recommander leur privatisation est une chose.
Mais, que dans le processus de ces privatisations, le marché ne soit pas ouvert aux nationaux et surtout que pour des intérêts personnels, des gens finissent par brader tout ce patrimoine à un coup infime comme c’est le cas actuellement, est simplement criminel. – togoinfos